Selon le réalisateur, le "Southland" du titre désigne la ville de Los Angeles. On s'en souvient l'action du film se déroule entre Venice Beach et Dowtown L.A.
Sur la croisette, à Venice |
La jetée de Venice |
Relecture de l'Apocalypse selon Saint Jean, bardé de métaphores christiques (le personne joué par The Rock disparait dans une faille temporelle, puis "renaît" différent, trois jours plus tard), Southland Tales est un vaste chaos dont on ne sait jamais s'il est très sérieux ou complètement déconnant (sans doute les deux à la fois, c'est son génie). Le film accumule ainsi les références religieuses très sérieuses, mais fait appel à un casting original apportant une touche de second degré et n'hésite pas à utiliser pléthore de comiques dans des petits rôles (Nora Dunn, Amy Poehler, Jon Lovitz, John Larroquette...), dont certains coupés au montage n'apparaissent plus que dans un plan (Janeane Garofalo.. en tout cas dans la version existante ; dans le montage cannois, ses scènes avaient été conservées). Le charme de Southland Tales vient de sa richesse permettant une exploration sans cesse répétée : plus on revoit le film, plus on aperçoit mille détails qui échappaient jusqu'à alors, et pourtant, plus on le voit plus son sens profond échappe.
Le plus beau plan du film |
Bref, vous aurez compris que tous ces points communs font du film de Richard Kelly une œuvre voisine de Knight of Cups, un vrai "Southland tale".
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