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| Avé Cesar : George Clooney lève les yeux au ciel |
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| Knightof Cups : une lumière perce des nuages |
A la fin de Avé Cesar,
la caméra montre la lumière percée à travers les nuages, comme dans une image
biblique. Ce plan a effectivement une symbolique divine puisqu’il remplace le
plan manquant du film dans le film que l’on voit dans la scène d’ouverture :
un péplum dans lequel George Clooney lève les yeux au ciel pour guetter un
signe de Dieu, mais le contre champ est absent, et il est remplacé par un écran
noir indiquant que le plan à effets spéciaux n’a pas encore été tourné. Le plan final vient combler ce manque.
Knight of Cups se
finit de la même façon avec cette image d’un lumière jaillissant de derrière
les nuages.
Outre que Avé César et Knight of Cups se déroulent dans les
coulisses du cinéma, et que certaines scènes se situent dans des studios, ces
deux films interrogent le rapport de l’homme moderne à la croyance dans un environnement où le faux règne.
Comme
Knight of Cups, Avé César est un film dans lequel on peut entendre des
représentants de religions exposer leurs théories sur le monde et la vie. Les frères
Coen sont sans doute plus ironiques mais pas tant que cela. Avé Cesar est une
quête existentielle au moins aussi sérieuse que celle de Knight of Cups, simplement,
elle est recouverte d’un vernis de comédie.
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